La rédaction d'Optical Center | Publié le :
Seuls 19 % des français souffrant de malaudition portent un appareil auditif (DREES, 2011). Il est pourtant dommage d’attendre des années avant de s’appareiller, car plus on a été privé longtemps de sensations auditives, plus il est difficile de s’habituer à un appareil auditif. Il ne faut donc pas hésiter à sauter le pas, d’autant plus que ces appareils sont de plus en plus pratiques et discrets.
Reste que le choix de l’appareil doit être fait soigneusement et en tenant compte de tous les paramètres, comme le type de problèmes auditifs, le mode de vie, etc. L’audioprothésiste est là pour vous guider et procéder aux réglages.
Deux grands types d’appareils auditifs
Il existe deux grands types d’appareils auditifs :
- les contours d’oreilles : placés derrière le pavillon de l’oreille et reliés à un embout situé au creux de l’oreille, ils sont solides et bien adaptés à tous les types de surdité, même importantes.
- les intra-auriculaires : placés à l’intérieur de l’oreille, ils ont l’avantage d’être presque invisibles, même s’ils sont plus fragiles et moins adaptés aux pertes d’audition importantes.
A noter qu’il existe depuis peu des contours d’oreille dits « open-fit », dont l'embout rentre à peine dans le conduit auditif. Ces appareils minimisent la gêne ressentie par l’utilisateur mais ne conviennent qu'aux malauditions légères ou modérées.
Appareil auditif et mode de vie
Outre le niveau de surdité et l’esthétique, le mode de vie est un critère important pour choisir son appareillage.
Une personne active, confrontée fréquemment à des environnements bruyants (réunions, conférences, repas au restaurant, etc.) aura vraiment intérêt à choisir un appareil haut de gamme, même si ses problèmes auditifs sont modérés. En cas de sociabilité moindre, limitée à des conversations avec des proches par exemple, un appareil d’entrée de gamme pourra suffire.