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Thèmes abordés : #lentilles #presbytie #optique
Publication Optical Center, rédigé par Manu Gosselinois 27.04.2021 - 16h30
Avec l’âge, survient généralement une régression de la vision, nommée presbytie. La lecture d’un livre ou toute autre activité qui sollicite un effort visuel de près ou de loin devient difficile. Les muscles d’accommodation se fatiguent et la vision se détériore. Deux types de lentilles progressives proposent de corriger ce trouble.
Les lentilles multifocales ou les lentilles segmentées ?
Les lentilles de contact progressives existent sur le marché depuis une dizaine d’années et sont fabriquées pour corriger à la fois la vision de près et de loin. Pour corriger la presbytie, il existe deux types de géométrie de lentilles :
- Les lentilles multifocales, permettent de voir net de près ou de loin, allant de 30 cm à plus d’1 mètre. Son fonctionnement repose sur le degré de dilatation de la pupille. L’œil recueille l’ensemble des images et le cerveau fait le tri pour ne conserver que les plus nettes.
- Les lentilles en monovision ou dites segmentées, concernent des lentilles 3 en 1, découpées en deux ou trois parties. La partie supérieure corrige la vision de loin, la partie du milieu la vision intermédiaire et celle du bas la vision de près.
Quels sont les avantages des lentilles progressives ?
Contrairement aux lunettes qui n’offrent pas la même correction, les lentilles progressives proposent une vision simultanée entre vision de près, vision de loin et vision intermédiaire. Elles permettent de voir plus clair et de façon graduelle. D’autre part, la lentille de contact progressive s’adapte à tout type d’activité. Avec cet équipement optique médical, les sportifs bénéficient donc d’un confort optimum.
Comment s’y prendre ?
La presbytie n’est pas une raison de négliger les lentilles de contacts. Au contraire, la plupart des lentilles peuvent s’adapter à cette nouvelle vue et offrir le même confort. Les premiers jours peuvent s’avérer moins pratiques, un temps d’adaptation est souvent conseillé afin que le cerveau s’habitue à faire le tri des images nettes.