La rédaction d'Optical Center | Publié le :
Thèmes abordés : #Monoyer #testdevue #optique
Nous avons tous été soumis à l’examen qui consiste à lire sur un tableau des lettres de différentes tailles lors d’une visite chez l’ophtalmologue. Cette méthode, mise en place par Ferdinand Monoyer, est apparue au 19ème siècle. De nos jours elle représente le test de vue de référence.
Publication Optical Center, rédigé par Manu Gosselinois 23.03.2021 - 17h00
Test de vue : l’usage de symboles avant celui des lettres
Au 18ème siècle, les personnes souffrant de problèmes de vue devaient réaliser leur diagnostic elles-mêmes. Elles essayaient différentes paires de lunettes jusqu’à trouver celles avec lesquelles elles se sentaient le plus à l’aise. Au milieu du 19ème siècle, le Docteur Hollandais Franciscus Donders eut l’idée de prendre une liste de formes standardisées, de les placer à une distance fixe des patients et de leur demander ce qu’ils voyaient. C’est ainsi que le principe de test de vue est né. Cependant le fait d’utiliser des symboles et non des lettres rendait l’exercice trop facile faussant ainsi les résultats. L’usage des lettres s’est ensuite naturellement imposé.
La naissance de l’échelle Monoyer et son message caché
En France et à la même époque, le médecin français Ferdinand Monoyer met au point un test de vue basé sur le même principe mais en y intégrant des lettres en gros et en petits caractères. Ce test est aujourd’hui toujours utilisé par les ophtalmologues français.
Ferdinand Monoyer a caché un message dans son invention. Dans sa forme standardisée, l’échelle intègre un double acrostiche. En effet, si le patient lit les lettres de bas en haut sur la première et sur la dernière colonne il voit apparaître le prénom et le nom de son inventeur. En inscrivant son nom, ce médecin a aussi en quelque sorte révolutionné le principe de dépôt de marque.