Une intervention de chirurgie réfractive concerne les personnes présentant un trouble visuel tel que la myopie, l'hypermétropie, l'astigmatisme ou la presbytie.
La correction de la réfraction oculaire permet en effet de retrouver une vue normale sans avoir recours à des lunettes ou à des lentilles de contact.
Cependant, tout le monde ne peut pas être candidat à une telle opération chirurgicale.
En effet, il existe quelques contre-indications en matière de chirurgie réfractive, certaines valant pour tous les patients et d'autres relatives en fonction des cas.
Certaines données rendent littéralement impossible l'accès à une chirurgie réfractive, et ce, quelque soit le profil du patient.
Pour être candidat à une opération de chirurgie réfractive, il faut impérativement être majeur.
En effet, la chirurgie réfractive est considérée comme un acte esthétique de confort qui relève de la volonté d'une personne.
Ainsi, n'émanant pas d'une nécessité médicale, il est essentiel de s'assurer que le patient soit en âge de prendre cette responsabilité.
Les femmes enceintes ne peuvent pas subir une intervention de chirurgie réfractive.
La grossesse fait en effet partie des contre-indications absolues dans ce secteur chirurgical.
La stabilisation de la vue est une donnée sine qua none à une intervention de chirurgie réfractive.
En effet, la vue du patient doit être stable depuis au moins un an afin de pouvoir être corrigée correctement.
Pour cette même raison, la chirurgie réfractive ne peut pas concerner une personne présentant une amétropie susceptible d'évoluer avec l'âge.
C'est le cas notamment des patients présentant une hypermétropie axile, dans la mesure où ce trouble visuel peut disparaître en vieillissant.
Une intervention de chirurgie réfractive ainsi que ses suites opératoires peuvent être compliquées par une sécheresse oculaire importante.
Il est donc fortement déconseillé aux personnes souffrant du syndrome de l’œil sec de se faire opérer.
La vue du futur patient d'une opération de chirurgie réfractive doit être stable pour être correctement corrigée.
Ainsi, une maladie oculaire évolutive représente une contre-indication absolue à une telle intervention.
Les personnes présentant un kératocône, un glaucome, un herpès oculaire ou encore une cataracte susceptibles d'évoluer ne peuvent ainsi pas être opérées.
C'est la raison pour laquelle des examens oculaires sont impérativement réalisés avant toute intervention réfractive.
La chirurgie réfractive est également interdite aux personnes présentant une connectivite ou une collagénose, soit une maladie auto-immune.
Même s'il s'agit d'une chirurgie considérée comme de convenance personnelle, l'opération réfractive reste un acte chirurgical sérieux.
Cette contre-indication tend donc à protéger la personne d'éventuelles complications opératoires ou post-opératoires.
Certaines contre-indications sont déterminées en fonction des cas spécifiques des patients et de leur type d'amétropie.
Dans cette configuration, seul le chirurgien est apte à décider de la possibilité ou non d'une intervention de chirurgie réfractive.
La vue du patient doit être stabilisée pour pouvoir être correctement corrigée par l'intervention réfractive.
Cependant, l'âge de cette stabilisation diffère en fonction du type de trouble visuel en présence.
Ainsi, une myopie ne sera stable qu'à partir de l'âge de 25 ans quand une presbytie le sera vers 65 ans.
L'âge pallier ne peut donc être déterminé qu'en fonction de la spécificité de l'amétropie touchant le patient.
Cependant, la stabilisation de la vue étant très aléatoire, un candidat à une opération de chirurgie réfractive devra présenter des résultats stables sur les deux années précédant l'intervention.
Une opération de chirurgie réfractive peut être également décidée en fonction du niveau de défaillance visuelle du patient.
Cependant, ce degré pallier sera différent selon le type d'amétropie en présence.
Ainsi, par exemple, pour être opérée au laser, une personne devra présenter une hypermétropie ne dépassant pas les six dioptries ou une myopie inférieure à dix dioptries.
Si tel n'est pas le cas, l'intervention réfractive peut ne pas obtenir de très bons résultats.
Les examens oculaires passés par le futur patient avant toute intervention permettent de déterminer son admissibilité à une telle opération.
En fonction du mode opératoire employé, certaines contre-indications concernant la zone cornéenne peuvent être relevées.
Ainsi, par exemple, les personnes présentant une cornée trop fine ou trop opaque ne pourront pas être opérées au Lasik.
De même, les cornées de forme irrégulière peuvent être opérées de préférence par chirurgie par implant.
L'intervention de chirurgie réfractive peut empêcher la pratique de certaines activités professionnelles ou sportives durant le temps post-opératoire.
Cette incapacité peut, dans certains cas, devenir définitive et doit donc être prise en considération avant d'opter pour une telle opération.