Un trouble de la vue doit impérativement être corrigé par le port d'un équipement optique adéquat.
Cette correction visuelle est essentielle au quotidien afin de réaliser toutes nos activités et déplacements dans les meilleures conditions.
Or, selon une étude américaine, le port de lunettes de vue pourrait en outre nous protéger du risque de démence.

La démence, un fléau mondial

La démence est un terme générique désignant la déchéance progressive et souvent irréversible des capacités mentales et psychiques.
Elle se caractérise essentiellement par de la désorientation, l'oubli d’événements ou encore la perte de la notion du temps.
Cette dégradation de la mémoire et de la capacité à raisonner ou à effectuer des tâches quotidiennes peut faire perdre toute autonomie.
La démence affecte essentiellement les personnes âgées, raison pour laquelle on parle généralement de démence sénile.
Ce syndrome peut être engendré par une lésion ou une pathologie affectant la zone cérébrale, comme la maladie d'Alzheimer.
Au niveau mondial, la démence concernerait a minima 55 millions de personnes, dont la majorité sont des femmes.
Septième cause de décès dans le monde, cette dégradation mentale affecterait chaque année dix millions de personnes supplémentaires.

Les porteurs de lunettes de vue moins touchés par la démence

S'il n'y a aucune fatalité à la démence à l'âge senior, certains facteurs directement liés à notre mode de vie peuvent influer sur son émergence.
Ainsi, outre le vieillissement, le manque d'activité physique, la consommation d'alcool ou encore l'isolement peuvent avoir un impact.
A contrario, certains facteurs peuvent réduire le risque de développer de la dégénérescence cognitive.
Ainsi, une étude américaine menée à l'université Johns Hopkins, a procédé de démontrer le lien entre correction visuelle et démence.
Les sujets participants présentaient tous un trouble ou plusieurs troubles visuels.
Les résultats ont démontré que les personnes portant des lunettes de vue, soit ayant veillé à soigner leur vue, étaient plus épargnés par la démence.
Selon cette étude, une correction visuelle adaptée permettrait la prévention d'un cas sur cinq de démence.
Cela s'expliquerait du fait qu'un trouble visuel non corrigé confinerait à l'isolement social et empêcherait la réalisation de certaines activités.
Tous ces paramètres entraîneraient plus rapidement un déclin dans la stimulation cognitive quotidienne.