Afin d'en finir avec les lunettes de vue et autres lentilles de contact, la chirurgie réfractive permet de corriger les troubles de la vue.
Cette opération permet le traitement des principales amétropies que sont l'astigmatisme, la presbytie, l'hypermétropie et la myopie.
Cette dernière est, de fait, l'objet de la majorité des interventions de chirurgie réfractive.
Une personne myope a des difficultés à voir de manière nette les images se trouvant à distance de sa personne.
Ce trouble visuel qui rend floue la vision de loin n'affecte en rien celle de près comme ce peut être le cas de l'astigmatisme et de la presbytie.
Affectant près d'un européen sur trois et près de 30% des Français, la myopie est l'une des amétropies les plus courantes.
Cette défaillance visuelle apparaît généralement durant l'enfance ou l'adolescence et elle est d'ailleurs souvent détectée à l'école.
Évolutive, la myopie finit par se stabiliser au début de l'âge adulte, sauf dans certains cas où elle peut évoluer durant toute la vie.
Il existe différents stades de myopie mesurés en dioptries négatives, de la plus légère à la plus forte, qui impactent plus ou moins le quotidien de la personne concernée.
Ainsi, une faible myopie, située entre -0,25 et -2,50 dioptries, ne nécessitera le port d'une correction que dans certaines situations comme pour regarder un écran éloigné ou conduire.
A contrario, à partir de -6 dioptries, la myopie est considérée comme forte et demande une correction continue.
La myopie peut être transmise génétiquement par les parents mais également être la conséquence de la sur-sollicitation des yeux pour lire ou regarder des écrans.
Le trouble visuel qu'est la myopie est dû à une anormalité de la réfraction réalisée par l’œil.
Les images sont projetées en avant de la rétine, ce qui fait qu'elles sont perçues de manière floue.
Cette anomalie réfractive peut être due à un défaut de courbure de la cornée, à une longueur excessive du globe oculaire ou à un cristallin altéré.
Quelque soit le cas en présence, la myopie peut être corrigée par le port d'une correction adaptée mais également par une opération de chirurgie réfractive.
Lorsqu'une personne décide d'avoir recours à la chirurgie réfractive pour corriger sa myopie, elle a le choix entre différentes techniques.
Le choix du mode opératoire se fait généralement en fonction du niveau de myopie du patient et de la condition de sa cornée et de son cristallin.
Tous les procédés techniques sont pratiqués en ambulatoire et sous anesthésie locale par collyre.
La technique la plus couramment employée pour corriger un cas de myopie est celle du Lasik.
Il s'agit d'une intervention au laser ultra-violet qui vise à restructurer la cornée afin de corriger la réfraction oculaire.
Pour ce faire, le chirurgien emploie un laser dit femtoseconde pour inciser une lamelle de la cornée et la soulever.
Le rayonnement du laser excimer peut alors viser la partie cornéenne à remodeler et pratiquer une photoablation.
Essentiellement employée pour corriger une myopie de faible niveau, la Photokératectomie réfractive est moins utilisée que le Lasik.
La principale différence avec la technique précédemment citée est que la partie superficielle de la cornée, nommée épithélium, est retirée et non juste soulevée.
Au-delà de -12 dioptries, seule une opération d'implant peut généralement agir efficacement en correction de la myopie.
L'intervention consiste en l'implantation d'un cristallin artificiel en remplacement du cristallin défectueux.
La nouvelle lentille posée permet à l’œil d'effectuer une nouvelle mise au point des images éloignées afin qu'elles soient plus nettes.
D'autres techniques opératoires telles que le Lasek ou encore le Relex sont possibles mais sont toute fois moins répandues.
Une bonne correction de la myopie, surtout si elle est forte, est indispensable pour éviter toute évolution négative comme une possible cataracte ou un glaucome.