Dès la naissance, les enfants peuvent être touchés par une forme de surdité.
Il existe deux grands types de surdité selon la cause biologique de la déficience.
La déficience auditive d'un enfant peut provenir d'une atteinte de son canal auditif externe.
La surdité de transmission peut également être causée par une atteinte de l'oreille moyenne.
Une accumulation excessive de cérumen peut notamment être à l'origine d'une surdité conductive, de la même manière qu'une otite externe.
Cette dernière provoque l'écoulement d'un liquide derrière le tympan et empêche ainsi la bonne transmission des sons.
La surdité de transmission n'est généralement que temporaire chez l'enfant et peut être corrigée.
La défaillance auditive neurosensorielle est due à un endommagement du circuit nerveux de l'enfant.
Cette surdité peut être causée par une atteinte du cortex auditif, du nerf auditif ou de la cochlée.
En conséquence, l'oreille de l'enfant n'est plus en mesure de correctement décoder les sons extérieurs.
La surdité de perception est une forme plus grave que la surdité conductive.
En effet, cette forme de déficience auditive chez l'enfant est permanente dans la majorité des cas.
Les origines d'une déficience de l'audition chez un enfant peuvent être multiples.
Parmi les possibles causes, la surdité de l'enfant peut notamment être due à:
Le niveau de la perte d'audition de l'enfant est mesuré en fonction de la fréquence et de l'intensité des sons qu'il perçoit.
La réalisation d'un audiogramme permet de déterminer le degré de surdité que présente l'enfant déficient auditif.
Une défaillance auditive légère se situe entre 20 et 40 décibels de perdus au niveau de son acuité auditive.
De 40 à 65 décibels, l'enfant présente une perte d'audition dite moyenne et, de 65 à 90 décibels, elle est qualifiée de sévère.
Au-delà des 90 décibels, la surdité de l'enfant est profonde, ce qui correspond à la déficience auditive la plus grave.