Pour une personne malentendante, l’impossibilité de participer aux mêmes loisirs que ses proches est une souffrance quotidienne qui participe à un sentiment général d’exclusion et rend le handicap encore plus difficile à supporter. Parmi ces loisirs, on peut citer en tout premier lieu le cinéma, l’un des plus prisés des français et en particulier des jeunes. 

 

Il était donc capital que les exploitants se préoccupent de l’adaptation de leurs salles au handicap auditif.

Certes, cela fait longtemps que certains cinémas diffusent des films en version sous-titrée, mais leur nombre reste trop limité (moins de 2 %). De plus, les sous-titrages ne comportent pas toujours de « didascalies », c’est-à-dire d’indications écrites sur les sons autres que les paroles, rendant la compréhension du film plus difficile.

 

C’est pourquoi la création de lunettes spécialement conçues pour les malentendants est une si bonne nouvelle !

 

Le principe est simple : elles font apparaître des sous-titres en surimpression dans le champ de vision des spectateurs, grâce à la technologie holographique. Le texte est net de n’importe quel endroit de la salle, et reste bien placé quels que soient les mouvements du spectateur.

 

L’avantage, avec ce type de lunettes, c’est que toutes les séances peuvent être accessibles aux malentendants !

Depuis juillet 2012, 6 000 paires sont déjà disponibles dans les salles américaines.

 

En France, une phase de test a débuté en février dernier dans certains cinémas, et la commercialisation est prévue pour courant 2013.