La start-up d’intelligence artificielle de Google, DeepMind, travaille actuellement en collaboration avec le service national de santé britannique (NHS) et le « Moorfields Eye Hospital » de Londres sur une technologie capable de détecter prémarturément des pathologies oculaires dégénératives.

L’objectif de ces recherches ? Découvrir les pathologies avant qu’elles ne deviennent incurables simplement en regardant l’écran d’un ordinateur. Une révolution.

Pour y parvenir, l’intelligence artificielle (IA) s’appuie sur l’apprentissage profond ou « Deep Learning ». Le principe est simple : en analysant des millions de scans de l’intérieur de la rétine qui affichent des détails au niveau cellulaire, l’IA va pouvoir apprendre à repérer les anomalies dans les yeux, jusque là invisibles.

Une excellente nouvelle pour les professionnels de la vue, qui pourraient à la fois gagner en vitesse et précision au niveau du diagnostic et du traitement des maladies, mais surtout éviter une perte de vision.

Quelles avancées pour ces recherches sur la DMLA ?

Pour le moment, le projet concentre ses efforts sur deux maladies : la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA) de type humide, qui engendre une perte de la vision centrale, et la rétinopathie diabétique, une grave complication du diabète de type 2 qui entraine l’éclatement des vaisseaux rétiniens. Détectées à temps, ces maladies peuvent être soignées.

Parmi nos voisins d’Outre Manche, on compte 360 000 personnes aveugles ou très malvoyantes. En France, ce chiffre est estimé à 207 000. Il faudra un peu de temps avant que les résultats réels soient communiqués, mais si la recherche est un succès, cela pourrait aider des millions de personnes à travers le monde ayant des risques de maladies oculaires dégénératives.