Dans le cadre de sa profession, un audioprothésiste est amené à communiquer avec différentes personnes.
En effet, au-delà des patients qu'il rencontre, l'audioprothésiste est également en contact avec d'autres professionnels.
L'un des principaux interlocuteurs de l'audioprothésiste est l'oto-rhino-laryngologiste ou ORL.
Une personne devant être appareillée doit, en effet, d'abord prendre rendez-vous chez un ORL.
Ce dernier lui prescrit alors un bilan auditif afin d'évaluer précisément sa déficience auditive.
A l'issue de cet examen, l'ORL peut alors faire une prescription pour un appareil auditif.
L'audioprothésiste va notamment sélectionner l'audioprothèse adéquate en fonction de ce bilan auditif.
Dans cette optique, l'audioprothésiste est amené à prendre contact avec l'ORL du patient afin de cerner au mieux son profil auditif.
Au travers de leurs échanges, l'ORL peut donner des renseignements précieux à l'audioprothésiste pour affiner la prise en charge de la personne à appareiller.
En effet, l'examen médical de l’ouïe du patient est indispensable pour définir l'audioprothèse optimale et pour la régler au mieux.
Les deux professionnels de santé sont donc complémentaires dans le processus d'appareillage du patient.
L'un des premiers interlocuteurs de l'audioprothésiste est le personne déficiente auditive qu'il prend en charge.
Dans le cadre de son métier, le professionnel de santé est amené à rencontrer tous types de profils de patients.
Il est donc indispensable pour l'audioprothésiste de s'adapter à chaque cas qu'il rencontre en rendez-vous.
Tout d'abord, il doit prendre en compte le caractère de la personne, son mode de vie ainsi que sa sensibilité.
D'autre part, l'audioprothésiste doit cerner au mieux la déficience auditive et la gêne qu'elle peut causer.
En effet, chaque personne peut avoir un ressenti complètement différent d'une même perte d'audition.
L'audioprothésiste doit donc être à l'écoute des patients afin de leur proposer un appareillage auditif optimal.
Parfois, la déficience auditive est décelée dans le cadre d'un examen médical effectué par la médecine du travail.
Dans ce cas-là, l'audioprothésiste peut entrer en contact avec les personnes ayant été en charge de l'examen.
De la même manière qu'avec l'ORL, des échanges téléphoniques permettent de cerner précisément le trouble auditif du patient ainsi que son impact au niveau professionnel.
Lorsqu'une déficience auditive est décelée, la médecine du travail peut parfois demander au patient d'effectuer une confirmation chez un ORL.
Les rendez-vous chez l'audioprothésiste ainsi que l'achat de l'appareil auditif sont partiellement pris en charge par la Sécurité Sociale.
Or, certaines complémentaires santé peuvent rembourser partiellement à totalement le reste à charge des frais auditifs du patient.
Pour cela, le patient doit contacter sa mutuelle pour savoir s'il bénéficie ou non d'un remboursement de ses dépenses pour son audition.
Or, l'audioprothésiste peut être amené à contacter la complémentaire santé du patient pour obtenir des informations sur une éventuelle prise en charge.
En effet, certaines personnes se sentent parfois perdues face aux mécanismes administratifs ou ne savent pas à qui s'adresser.
Ainsi, dans le souci d'aider au mieux le patient, l'audioprothésiste peut prendre la responsabilité de contacter lui-même l'organisme.
Cela lui permet de renseigner le patient sur ce à quoi il a droit et de choisir avec lui l'appareil auditif en fonction des critères de remboursement.
De la même manière, l'audioprothésiste peut entrer en contact avec différents organismes de financement comme la CAF ou la MDPH.